Madame Odette HEQUET née OGER

Domiciliée à Brebières (62117, France)
Née à Brebières (62117, France) le lundi 17 septembre 1934
Décédée à Dechy (59187, France) le dimanche 3 janvier 2016 à l'âge de 81 ans
Veuve de Monsieur Roland HEQUET

Espace condoléances 

Cet espace condoléances a été créé le lundi 4 janvier 2016.

Les hommages

1 hommage  
Hommage 

Ce n’est pas chose aisée que de vouloir rendre hommage à sa grand-mère.
Surtout lorsque celle-ci était bien plus qu’une grand-mère.
Madette. Voilà comment je t’appelais lorsque je n’étais pas plus haut que trois pommes. Ce mot, Madette, je crois ne plus jamais l’avoir prononcé depuis. Il est resté dans un coin de ma tête, comme un souvenir propre à nous deux, comme un mot précieux qui n’appartenait qu’à nous.
Des souvenirs, voilà ce que tu nous laisse aujourd’hui.
Au delà de l’immense tristesse qui nous empare toutes et tous, ce sont bel et bien ces souvenirs qui resteront. 
Plus vaillants, plus forts, plus vifs encore maintenant que tu n’es plus là pour les partager avec nous.
Aujourd’hui je ne suis pas présent à tes côtés. Je sais que tu ne m’en voudras pas de ne pas pouvoir supporter l’insupportable.
Les souvenirs justement parlons-en. Ils deviennent en ce jour des instants éternels que nul ne pourra nous enlever à nous, tes 10 petits-enfants, tes 14 arrière petits-enfants. Quelle chance nous avons eu !
Il est des familles qui ne partagent aucune émotion, aucune joie, aucun amour. Nous ne sommes pas de celles-ci bien au contraire.
Avec chacun d’entre nous tu as partagé des instants de vie, tu nous a inculqué le respect, la politesse, la droiture par delà ton rôle de grand-mère.
Peut-être un peu plus avec moi par la force des choses. Vous m’avez élevé avec Papy, lorsque maman était hospitalisée pendant de longs mois. Puis à plusieurs autres reprises car la vie en avait décidé ainsi.
Je me souviens de ces moments où j’étais à l’étranger et qu’au téléphone tu me disais « tu me manque petit con ». A cette époque, à l’adolescence, on ne se rend pas forcément compte combien les grands parents sont les piliers d’une famille.
Le vieux con que je suis devenu à presque 40 ans en prend pleinement conscience.
La tristesse ne doit pas guider notre vie. Elle ne ferait qu’entacher ton souvenir.
Je ne te dis pas au revoir. Ni adieu. Non jamais…. Je te dis juste merci.
Merci de nous avoir tant aimé, merci de tous ces moments précieux qui font de nous ce que nous sommes devenus.
Demain la nostalgie prendra le pas sur la tristesse.
Et c’est le sourire au coin des lèvres et le coeur rempli d’amour que l’on évoquera nos souvenirs en commun, des étoiles plein la tête.
On t’aime mamie. 
Je t’aime.

Christophe LEMOINE- 06-01-16